Généralement entre deux et trois ans, nos petites têtes d’anges se transforment en véritables petits monstres. En cause ? La crise des 2 ans, aussi appelée “terrible two” ou “période du non”. Véritable épreuve à surmonter, autant pour les enfants que pour les parents, elle est malgré tout essentielle dans le processus de développement de l’enfant. Et pour cause, c’est grâce à elle que l’enfant affirme son identité, devenant une personne à part entière. Mais heureusement, il existe des clés pour bien réagir et éviter de subir les changements d’humeur de votre petite terreur durant des mois !
1. Être compréhensif
Même si votre première réaction est de vous mettre en colère face à votre enfant qui se met à hurler et à se rouler par terre pour une broutille, cela risque en fait d’envenimer la situation. En effet, il est plutôt conseillé de rester calme (oui, on sait, c’est parfois difficile mais beaucoup plus efficace, croyez-nous). Et pour cause, en vous voyant vous-même apaisé, votre enfant aura alors plus de facilités à se calmer.
Par ailleurs, veillez à montrer de l’empathie envers votre enfant et la cause de son émoi. Et ce même si vous ne comprenez pas pourquoi il s’énerve à ce point. Par exemple, s’il fait une crise parce qu’il voulait un gâteau alors que ce n’était pas l’heure du goûter, c’est tout simplement parce qu’il est encore petit et qu’il apprend à gérer sa frustration comme il le peut. De fait, n’hésitez pas à vous mettre à sa hauteur et à engager le dialogue en lui disant que vous comprenez pourquoi il se sent énervé mais que les règles sont les mêmes pour tout le monde, y compris pour vous, et qu’on ne grignote pas entre les repas car c’est mauvais pour la santé.
2. Délimiter un cadre
Imposer un cadre à votre enfant ne signifie pas être sévère avec lui. En réalité, les tout-petits ont besoin d’être rassurés via une routine de vie constante. Par exemple, les horaires pour le bain, les repas ou le coucher doivent toujours être sensiblement les mêmes.
De même, les règles de vie à la maison doivent également être identiques au fil des mois. Par exemple, si vous interdisez à votre enfant de jouer avec la télécommande, vous devez vous y tenir tous les jours jusqu’à ce que vous décidiez qu’il est temps de lever pour de bon cette règle. Alors que si vous changez constamment d’avis sur les règles qui déterminent le quotidien de votre enfant (notamment parce que la fatigue se fait sentir le soir en rentrant du travail), il risque de se sentir perdu et donc de vouloir tester vos limites encore plus loin.
Soyez donc ferme dans vos décisions, même quand cela est difficile. De cette façon, lors des crises, il sera plus facile pour votre enfant de se calmer, sachant que de toute façon vous ne changerez pas d’avis.
3. Transférer la colère
Lorsque votre bout de chou entame sa transformation, tentez de détourner son attention avec un jouet, un livre ou une activité.
Si cela ne fonctionne pas et que la crise est bel et bien en marche, essayez alors cette technique : prenez votre enfant dans les bras ou, dans la mesure du possible, établissez un contact physique avec lui en lui tenant les mains par exemple, et demandez-lui de transférer sa colère sur vous. Restez ainsi, calme et sécurisant, le temps qu’il faudra, c’est-à-dire le temps qu’il accepte de vous donner sa colère et de se calmer.
À noter que vous pouvez également lui proposer d’exprimer sa colère d’une autre façon que par les cris et les pleurs, par exemple en tapant dans un coussin, en utilisant une balle anti-stress ou encore en dessinant.